Le 25 juin à 15 heures chez Apollonia au 23, rue Boecklin

Passionné de Mathématiques et de Physique, ainsi que par les travaux manuels, Vladimir Skoda se forme au métier de tourneur-fraiseur, puis suit en parallèle de son travail à l’usine des cours du soir dédiés au dessin. Accepté aux beaux-arts à Paris à l’âge de 26 ans, il travaille tout d’abord le fil de fer avant de se consacrer au début des années 80 à ses premières sculptures de sphères réfléchissantes.

Son travail, reconnaissable entre mille, interroge sur les lois de la physique et du cosmos, polissant les formes et rapprochant leurs surfaces d’une perfection antynomique du mouvement sphérique.

Le travail de Skoda, qu’il soit photographique ou sculptural, transmet à son observateur la fascination de l’artiste à l’égard de l’espace, tant il évoque l’infini et l’abstraction totale des lois de la gravité.

L’exposition à Strasbourg mettra en avant deux facettes peu connues du travail de Skoda : le son, ainsi que sa complicité avec des artistes musicaux comme Gerard Grisey. L’exposition sera inaugurée par un concert des percussions de Strasbourg.

Apollonia offrira, le temps d’une exposition, la possibilité de côtoyer ce travail qui ne peut être raconté, qui se vit au travers de la dimension qu’il prend dans l’espace, et qui envoûte par sa magie autant qu’il subjugue par son originalité, comme si chaque pièce de l’artiste était emprunte de ce même mysticisme qui caractérise le monolithe de Kubrick dans 2001.